Ligue des champions : Luis Enrique, la "révélation" d'une saison stable du PSG

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Luis Enrique, la révélation d'une saison stable et accomplie du PSG

Luis Enrique est sans aucun doute le facteur déterminant de la bonne saison du PSG.
Luis Enrique est sans aucun doute le facteur déterminant de la bonne saison du PSG. AFP
À quelques heures de la demi-finale aller face au Borussia Dortmund, tout va pour le mieux au Paris Saint-Germain. Un contexte qui change par rapport aux saisons précédentes et qui n'a qu'une seule cause : Luis Enrique.

Dans une saison où la finalité est que tout leur a réussi, les demi-finales de la Ligue des champions apparaissent pour Luis Enrique et son Paris Saint-Germain comme la cerise sur le gâteau. Avant le Signal Iduna Park, les Parisiens sont pour la première fois de leur histoire depuis l'ère qatarie plus que prêt avant une échéance qu'ils ont attendu très longtemps – et qu'ils ont rallié à deux occasions avec toujours des incertitudes. Cette fois, le groupe est au complet – mis à part Kimpembe –, la confiance est au beau fixe et, au bout du chemin, l'opportunité d'être à Wembley le 1ᵉʳ juin prochain. 

Néanmoins, cette route doit passer par le "Mur Jaune" face à une équipe du BVB que les hommes de Luis Enrique ont rencontré en phase de poules et où le match en terres allemandes s'était achevé sur un score nul 1-1. Le contexte sera différent, puisqu'en décembre dernier, les vingt-deux acteurs avaient géré à environ dix minutes de la fin un résultat qui leur était bénéfique, au regard de l'autre confrontation entre le Milan et Newcastle. Ce mercredi soir, aucun calcul n'est possible et chacun va entrer sur la pelouse avec un seul objectif : remporter la partie. 

Assumer ses choix, principale qualité de Luis Enrique

Critiqué tout au long de la saison, la majorité des suiveurs du PSG s'accorde à dire aujourd'hui que cette première année sous Luis Enrique est finalement une réussite. Même si, certainement, restent-ils quelques irréductibles – la question est de savoir s'ils font exprès de l'être pour faire gonfler l'audience de leur émission de radio –, l'Espagnol aura mis tout le monde d'accord : pour la première fois de son histoire, le PSG est en course pour faire le quadruplé à un mois, tout pile, de la fin de la saison. Un exploit, pas si simple à obtenir, puisque avant lui, Ancelotti, Blanc, Emery, Tuchel, Pochettino et Galtier n'avaient pas réussi à être dans cette situation au 1ᵉʳ mai. 

Irrespectueux, imbus de sa personne, sûr de lui : l'Asturien aura reçu toute sorte de critiques depuis son arrivée. Mais un détail a souvent été peu mis en avant, celui d'un entraîneur qui assume ses choix : "j’accepte les critiques que la défaite implique", disait-il après le 3-2 face au FC Barcelone. Endosser la responsabilité, oui. Abdiquer, jamais. Et les joueurs le savaient parfaitement, eux qui avaient été protégés au mieux par leur coach après ce triste quart aller au Parc des Princes : "je suis satisfait de ce que j’ai vu. Bien sûr, il y a des choses à améliorer, mais l’entraîneur est responsable, il ne faut pas parler de tel ou tel joueur".

Pour la première fois, l'écosystème parisien ne s'en prenait pas tant à ses joueurs comme les années précédentes. La pression, celle qui a tant fait trembler les jambes de ceux qui portaient le maillot du PSG, année après année, en Ligue des champions, était sur les épaules de Luis Enrique. Un entraîneur averti, expert et compétent face à ces scénarios, qui savait comment réagir pour se relever. Le match retour à Montjuïc a été la parfaite démonstration de comment gérer l'état animique des troupes. Tous ont joué, libérés et sûrs d'un fait : celui de pouvoir remonter ce résultat. Et ce, grâce à Luis Enrique

Souhaitée des années, la stabilité a enfin été trouvée

En interne, son arrivée l'été dernier a été considérée comme une "révélation", nous murmure-t-on. La stabilité tant souhaitée depuis des années au sein de la direction parisienne est devenue une réalité avec la signature du coach espagnol. Son engagement pour l'institution ; le fait qu'il ne place pas un joueur au-dessus du club ; sa philosophie du collectif et son sens de la discipline sont tous les aspects qui ravissent la direction parisienne, quasiment un an après sa prise de fonction.

Révélation, mais aussi, révolution. Lui qui avait reçu carte blanche pour instaurer ce qu'il souhaitait, toutes ses méthodes ont été approuvées au fil du temps par les joueurs. Depuis juillet, ces derniers doivent signer une feuille d'émargement tous les jours à leur arrivée, afin de mesurer leur ponctualité. Une méthode approuvée par Nasser Al-Khelaïfi et qui a porté ses fruits. Luis Enrique a également ses convictions en matière de tactique et il s'y cantonne, autre détail apprécié par NAK qui, selon nos indiscrétions, considérait que le "PSG avait besoin de cela depuis très longtemps"

L'Espagnol a aussi son œil sur la structure du club, à la façon d'un manager en Angleterre. La stabilité financière est constamment recherchée, il est tourné vers la jeunesse et a son mot à dire sur les transferts. En ce sens, sa relation avec le président et Luis Campos ne peut aller mieux : "un trio qui marche", nous dit-on. En d'autres termes, tous les changements survenus l'année passée sont la conséquence directe de ce qu'il se produit aujourd'hui, c'est-à-dire, un club qui est en route vers le premier quadruplé de son histoire. Et dans ce contexte structurel et sportif stable, apparaît à l'horizon le futur changement de stade. Un véritable projet qui veut rendre le PSG "compétitif en Europe dans la prochaine dizaine d'années", comme nous l'explique-t-on. 

En somme, Luis Enrique travaille en voyant les choses sur le long terme, signe qu’il est heureux à Paris. Son contrat s'achevant en 2025, l’idée d’une prolongation est dans l’air au sein du PSG, comme informé par L'Équipe et confirmé par nos soins. Une fois la saison terminée, les différentes parties auront le temps de discuter. 

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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