Les avants de l'UBB ont "l'habitude de vivre un peu dans l'ombre", sourit Ugo Boniface

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Les avants de l'UBB ont "l'habitude de vivre un peu dans l'ombre", sourit Ugo Boniface

Ugo Boniface en mars contre Toulouse.
Ugo Boniface en mars contre Toulouse.ROMAIN PERROCHEAU/AFP
Les avants de Bordeaux-Bègles ont "l'habitude de vivre un peu dans l'ombre" de la ligne arrière galactique girondine, comme l'explique le pilier Ugo Boniface dans un entretien accordé à l'AFP avant d'aller défier le Stade français lors de la 24ᵉ journée du Top 14.

Q : Votre première saison à l'UBB avait été tronquée par les blessures. Est-ce encore plus dur à vivre quand on arrive dans un nouveau club ?

R : "C'était dur à vivre, car je suis arrivé un peu blessé et j'ai dû me faire opérer. Après, Christophe (Urios) s'est fait virer et je n'étais pas forcément apprécié des coaches qui sont restés donc ça a été compliqué… Je me suis accroché comme j'ai pu, j'ai pris un prépa mental, il m'a vraiment aidé à surmonter ce passage. Je m'étais dit que je me préparerais pour cette année et, pour l'instant, ça fonctionne."

Q : L'arrivée de Yannick Bru, qui vous a lancé à l'Aviron, a dû vous réjouir…

R : "Oui et non. Je connais bien Yannick. Autant que lui me connait, il sait un peu comment me gérer. Mais ce n'était pas du tout la même équipe qu'à Bayonne. Là, on a une équipe un peu plus compétitive, il y a plus de bons joueurs et plus d'autres choix à faire. J'étais très content, mais je ne le prenais plus comme un nouvel entraîneur."

Q : Vous sentez qu'il y a une vraie différence entre ce que vous avez vécu à Bayonne et vivez aujourd'hui à Bordeaux ?

R : "Oui, largement. Je suis arrivé à l'UBB, on venait de monter avec Bayonne, de gagner la finale, j'avais beaucoup joué en Pro D2 et en bas de tableau en Top 14, les exigences ne sont pas les mêmes, les joueurs ne sont pas les mêmes. Bayonne, on n'avait pas trop de stars. Tu arrives dans un club où il y a beaucoup d'internationaux, qui jouent le Six nations, donc les exigences ne sont pas les mêmes en termes d'entraînement."

Q : À 25 ans, on a déjà les ficelles du poste ?

R : "Non. Les ficelles, si on les a à 33 ou 34 ans, c'est très bien ! À 25 ans, il nous reste beaucoup à apprendre. Contre Vadim Cobilas (pilier droit moldave qui a pris sa retraite à 40 ans, NDLR), c'était très dur à l'entraînement. J'avais joué avec Bayonne contre lui, c'est un peu la référence des piliers droits en Top 14. Il était à 100 % de son potentiel et il savait tout faire en mêlée. J'ai beaucoup appris auprès de lui."

Q : Cette saison, on loue énormément votre ligne de trois-quarts. Quand on est avant, est-ce qu'on ressent une sorte de jalousie ?

R : "Non. On a, je pense, la meilleure ligne de trois-quarts du championnat, on a l'habitude de vivre un peu dans l'ombre et peut-être que cela nous va qu'on ne parle pas trop de nous. Cela nous force à faire de bons matches, des grosses performances pour les aider au mieux et qu'ils finissent les coups."

Q : Pensez-vous que la défaite contre les Harlequins (42-41) vous a servis dans l'enchainement de victoires ?

R : "Surtout devant où on n'avait pas existé, ce qui avait fait perdre l'équipe. Il y a eu une grosse remise en question et sur les derniers matches, ça se voit un peu. Devant, on a remis les ingrédients, ce n'est pas exceptionnel, ça ne se voit pas trop à la télé, mais, tant qu'on peut lancer le jeu sur nos mêlées ou nos touches, c'est très bien pour faire briller les trois-quarts".

 

Propos recueillis par Raphaël PERRY

France gouvernement

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